Le fonds des Éditions du Noroît (Myriam Jetté)

20 septembre 2024

Ce billet portera sur les Éditions du Noroît ainsi que sur le fonds d’archives de la maison québécoise se trouvant actuellement à l’Université de Sherbrooke. Avant de nous arrêter à ces archives éditoriales, nous présenterons les membres fondateurs et les circonstances ayant mené à la création du Noroît.

René Bonenfant (1939-2020) et Célyne Fortin (1943-), les membres fondateurs de la maison, consacrent une grande partie de leur vie à la littérature et aux arts visuels. Pendant plus de 40 ans, Bonenfant s’implique de manière active dans les milieux littéraires québécois et canadien. En plus de codiriger les Éditions du Noroît entre 1971 et 1991, il travaille, en tant qu’éditeur notamment, pour diverses maisons québécoises, telles les Presses de l’Université de Montréal, les Éditions de l’Homme, les Éditions du Trécarré et les Éditions Héritage, durant cette période[1]. Après avoir cédé le Noroît à une nouvelle équipe en 1991, il devient chef du Service des lettres et de l’édition du Conseil des arts du Canada. Jusqu’en 1995, il gère les programmes de subventions auxquels sont admissibles les institutions éditoriales canadiennes[2]. En parallèle de ses activités professionnelles, Bonenfant est membre de plusieurs associations et organismes, comme l’Association des éditeurs canadiens et le Conseil consultatif de la lecture et du livre institué par le ministère des Affaires culturelles du Québec[3], qui ont pour but de défendre les intérêts des personnes évoluant dans le champ littéraire. Il intègre également les rangs du conseil d’administration du Salon du livre de Montréal à partir de 1986[4]. Au fil des ans, il occupe plusieurs postes au sein de cette organisation. Il en est même président de 2005 à 2012[5]. En 2019, Bonenfant est honoré pour l’ensemble de sa carrière. Le prix Fleury‑Mesplet lui est décerné lors de cet événement littéraire[6]. Il s’éteint le 30 août 2020, en laissant derrière lui un important héritage littéraire[7].

En ce qui concerne Célyne Fortin, elle met très tôt ses compétences artistiques au service des Éditions du Noroît. Elle se plaît à faire des collages, des dessins et des sculptures pour accompagner les textes publiés sous sa responsabilité. Même si elle prend plaisir à accomplir cette tâche, elle finit par se lasser des arts visuels. Fortin confie à Annie Molin Vasseur dans une entrevue (2011) : « [J]e faisais surtout de la peinture et je me suis rendu compte que les arts visuels ne me satisfaisaient plus. J’avais l’impression de ne pas réussir à faire passer ce que je voulais exprimer, d’où la décision de le dire en mots[8]. » Après avoir assuré la publication des œuvres du Noroît pendant 11 ans, Fortin décide de faire paraître un premier recueil de poésie, Femme fragmentée, dans sa propre maison en 1982. Entre 1984 et 2019, elle publie huit autres recueils de poésie, trois albums jeunesse et un recueil de nouvelles chez diverses maisons. Elle fabrique également quelques livres d’artistes au Noroît, comme Secrète adhésion (1987) et Une tête (1989). De même, ses textes paraissent dans de nombreuses revues québécoises et européennes (Estuaire, Arcade, Levée d’encre et RegArt)[9]. Figure littéraire bien connue du monde poétique, elle obtient le prix littéraire des enseignants et enseignantes de français dans la catégorie Poésie, décerné par l’Association québécoise des professeurs et professeures de français (AQPF) et l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL). Ce prix lui est remis en 2014 pour son recueil Wabakin ou Quatre fenêtres sur la neige paru aux Éditions Les Heures bleues en 2013[10].

Il convient maintenant d’exposer les conditions dans lesquelles la maison d’édition a été créée au début des années 1970. Bonenfant et Fortin font connaissance durant leurs études, à l’Université de Montréal. L’étudiante et l’étudiant tombent amoureux lors d’un cours de télévision donné en 1966[11]. Deux ans plus tard, ils décident de se marier[12]. Ensemble, ils auront deux filles, Marjolaine et Maude Bonenfant[13], et… une maison d’édition.

Après leur mariage, le couple désire mettre sur pied un projet qui « mari[e] [ses] intérêts, l’un pour les textes, l’autre pour les images[14]. » Ce dernier voit le jour en 1971, au moment où Bonenfant et Fortin éditent le recueil Calcaires d’Alexis Lefrançois :

“[L]’idée de créer les Éditions du Noroît s’[impose] à leur esprit lorsqu’un ami, Ivan Steenhout, aussi connu sous le pseudonyme d’Alexis Lefrançois, leur [confie] son manuscrit dans le dessein de recevoir des conseils. Subjugués par la beauté des poèmes de cet écrivain d’origine belge établi au Québec, ils [s’empressent] de lancer le Noroît dans leur propre demeure, à Saint-Lambert, pour rendre son œuvre publique.”[15]

Non seulement le nom de la maison rend hommage aux racines abitibiennes de l’éditrice[16], mais en plus, il annonce un vent de changement au sein du milieu littéraire de l’époque. Fortin le précise dans une entrevue accordée à Marc‑André Goulet et à Richard Giguère en 1996 :

“C’est parce que je viens du nord‑ouest québécois. Et mon père disait ce mot “norouêt”, avec l’ancienne prononciation, en parlant du vent. Et lorsque nous voulions être sarcastiques ou faire des farces, nous disions que nous allions faire souffler un vent nouveau sur la poésie québécoise.”[17]

Afin de donner à lire leur conception de la poésie, les membres fondateurs augmentent peu à peu le nombre de publications voyant le jour annuellement au Noroît. En 1990, ils éditent 21 titres[18]. Ce chiffre n’est toutefois pas représentatif des autres années. En moyenne, ils publient une dizaine de livres par an[19]. Ils en font paraître plus avec le temps, car ils commencent à recevoir des subventions de la part du Conseil des arts du Canada vers 1975[20]. Le ministère des Affaires culturelles du Québec consent également à leur en accorder lorsque le Noroît devient un éditeur agréé en 1981[21].

La légitimité acquise par la maison auprès du milieu poétique de l’époque a aussi une incidence sur la production. En effet, les écrivaines et écrivains apprécient le travail réalisé par Bonenfant et Fortin.

Plusieurs poètes de grand talent, comme Jacques Brault, Denise Desautels et Marie Uguay, se pressent aux portes de la maison pour faire éditer leur(s) manuscrit(s) par le couple. « Pour les Éditions du Noroît, la publication va de pair avec la liberté pour l’auteur d’intervenir, voire de participer autant au processus de fabrication du recueil qu’à la création poétique elle‑même[22]. » Tout est mis en œuvre pour publier de « beaux objets[23] ». Les membres fondateurs accordent une grande importance au format et aux couleurs des recueils. Afin d’en prendre conscience, il suffit de prendre comme exemple l’œuvre 36 petites choses pour la 51 (1972) d’Alexis Lefrançois.

Son format est assez original. La conception graphique est l’œuvre de Martin Dufour, le graphiste de la maison[24]. Puisqu’il est question de la ligne 51 située à Montréal dans le recueil, Dufour lui donne la forme d’un autobus aux couleurs vives[25]. L’exemple montre que le couple se plaît à « explorer des formes nouvelles[26] » et à créer des objets anticonformistes.

Dans un article du Devoir,prenant l’allure d’un manifeste, Fortin proclame haut et fort les couleurs de la maison : « [A]ucune bannière à arborer, pas d’école ou de chapelle dont se faire le héraut! […] Le Noroît souffle où il veut![27] » Cette dernière phrase, devenue depuis longtemps la devise du Noroît, permet de comprendre que les membres fondateurs préfèrent défendre leurs convictions poétiques plutôt que d’adhérer à l’hermétisme littéraire. Il en sera de même pour les différentes équipes[28] qui se succéderont à la tête de la maison à partir de 1991. Afin de consolider les acquis du couple, elles publieront des œuvres fortes offrant, avant tout, « une expérience d’écriture[29] », recruteront des poètes à la voix unique, diversifieront les genres littéraires proposés par la maison[30] et contribueront à la vitalité du champ poétique.

Pour terminer, nous nous pencherons sur le fonds des Éditions du Noroît. Ce dernier est constitué d’archives ayant été acheminées au Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ) entre 2021 et 2023. Trois dépôts le composent à ce jour. Le premier a été envoyé par le Noroît. Faute d’espace, la maison a décidé de donner ses archives au GRÉLQ. Quant au deuxième dépôt, il a été transmis par Fortin. Après qu’il lui a annoncé son intention de rassembler les archives de la maison au même endroit, elle s’est montrée désireuse de lui donner plusieurs boîtes ayant appartenu à Bonenfant. Le dernier dépôt provient du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture au Québec (CRILCQ). Lorsqu’il a appris que le GRÉLQ était en possession d’archives du Noroît, il a proposé de lui faire parvenir les siennes.

Ces trois dépôts ont été inventoriés par le GRÉLQ. En fait, les dossiers avaient au préalable été triés par les différentes équipes du Noroît. Néanmoins, aucune liste n’avait été produite pour obtenir une vue d’ensemble du fonds. Afin de remédier à la situation, deux assistantes de recherche ont été engagées pour faire l’inventaire des boîtes. Une foule de documents administratifs, de lettres, de manuscrits, d’affiches, de coupures de journaux et de photographies ont été découverts. Ces archives rendent compte des changements juridiques, financiers, publicitaires et littéraires apportés entre 1970 et 2010, par les personnes aux commandes de l’institution. Les pratiques éditoriales de la maison sont ainsi mises en lumière grâce à ces documents[31].

Malgré les trois dépôts, il reste que le fonds n’est pas complet à ce jour. Nous ignorons comment se sont déroulées les différentes transitions ayant lieu à la tête du Noroît après 2010. De même, nous avons recueilli peu d’informations à propos des décisions prises par les personnes en poste avant 2000, car les comptes rendus de réunions ne se trouvent pas dans les boîtes. Les dossiers relatant la création de la maison d’édition se font également rares. Le plan de développement de la maison, le manuscrit Calcaires d’Alexis Lefrançois et les factures relatives à la production de cette œuvre sont absents du fonds. Étant donné que le GRÉLQ doit recevoir prochainement des archives de la part de Fortin, il est néanmoins possible que nous mettions la main sur des documents éclairant les circonstances dans lesquelles le couple a fondé les Éditions du Noroît.

Bibliographie

Entretiens

BONENFANT, René et Paul Chanel MALENFANT. « Le Noroît : vingt ans de souffle. Entrevue avec Célyne Fortin et René Bonenfant », Urgences, [En ligne], no 33, octobre 1991, p. 111-123, https://www.erudit.org/fr/revues/urces/1991-n33-urces6 52/025674ar.pdf (Page consultée le 17 août 2024).

GOULET, Marc‑André et Richard GIGUÈRE. Entrevue avec René Bonenfant et Célyne Fortin, GRÉLQ, Sherbrooke, 23 août 1996, Manuscrit, 45 p.

Documents d’archives

BONENFANT, René. [Curriculum vitæ], 4 juin 1994, Fonds René Bonenfant, GRÉLQ (Sherbrooke).

FORTIN, Célyne. [Curriculum vitæ], Fonds Éditions du Noroît, Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke (Sherbrooke).

SAINT-GERMAIN, Clément. [Lettre adressée aux Éditions du Noroît], 17 décembre 1981, Fonds Éditions du Noroît, Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke (Sherbrooke).

Sources

BEAUCHEMIN, Mélanie. Histoire de la maison, GRÉLQ, Sherbrooke, 30 octobre 2003, Manuscrit, 29 p.

« Catalogue du Noroît », Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec, [En ligne], https://applis.flsh.usherbrooke.ca/GRELQ/site/categorie/catalogues-editeur s/recherche/s_66cc9bd8c62ba (Page consultée le 26 août 2024).

« Célyne Fortin – Biographie », Les Voix de la poésie, [En ligne], https://lesvoixdelapoesi e.ca/lire/poetes/celyne-fortin (Page consultée le 25 août 2024).

Éditions Les Heures bleues. L’édition québécoise en deuil : René Bonenfant n’est plus [statut Facebook], [En ligne], 1er octobre 2020, https://www.facebook.com/Heures Bleues/posts/3534868516555948/?locale=ar_AR&_rdr (Page consultée le 24 août 2024).

FORTIN, Célyne. « Le pourquoi d’une jeune maison d’édition », Le Devoir, 30 octobre 1971, p. 28.

JETTÉ, Myriam. « Au commencement des Éditions du Noroît : un recueil conjuguant art et poésie », Histoires littéraires. Revue trimestrielle consacrée aux littératures de langue française des XIXe, XXe et XXIe siècles, vol 25, no 98, avril-mai-juin 2024, p. 69.

LEMAY, Daniel. « René Bonenfant : l’homme de sagesse du livre », La Presse, 12 novembre 2011, p. Y16.

« Mission », Le Noroît, [En ligne], https://lenoroit.com/mission-historique/ (Page consultée le 25 août 2024).

MOLIN VASSEUR, Annie. « Célyne Fortin : la quête du je », Lettres québécoises, [En ligne], no 143, automne 2011, p. 6-8, https://www.erudit.org/fr/revues/lq/2011-n143-lq1815703/64685ac/ (Page consultée le 16 août 2024).

MONTPETIT, Caroline. « Un pilier de l’édition québécoise s’effondre », Le Devoir, 2 septembre 2020, p. B7.

WATTEYNE, Nathalie et Mélanie BEAUCHEMIN. « L’édition de poésie », Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle. Volume III : La bataille du livre, 1960‑2000, sous la direction de Jacques Michon, Montréal, Fides, 2010, p. 171‑212.


[1] Jean CHAPDELAINE-GAGNON, dans Éditions Les Heures bleues, L’édition québécoise en deuil : René Bonenfant n’est plus [statut Facebook], [En ligne], 1er octobre 2020, https://www.facebook.com/HeuresBleu es/posts/35 34868516555948/?locale=ar_AR&_rdr (Page consultée le 24 août 2024).

[2] Ibid.

[3] Ibid.

[4] René BONENFANT, [Curriculum vitæ], 4 juin 1994, Fonds René Bonenfant, GRÉLQ (Sherbrooke).

[5] Daniel LEMAY, « René Bonenfant : l’homme de sagesse du livre », La Presse, 12 novembre 2011, p. Y16.

[6] Caroline MONTPETIT, « Un pilier de l’édition québécoise s’effondre », Le Devoir, 2 septembre 2020, p. B7.

[7] Ibid.

[8] Célyne FORTIN, dans Annie MOLIN VASSEUR, « Célyne Fortin : la quête du je », Lettres québécoises, [En ligne], no 143, automne 2011, p. 6, https://www.erudit.org/fr/revues/lq/2011-n143-lq1815703/64685ac/ (Page consultée le 16 août 2024).

[9] C. FORTIN, [Curriculum vitæ], Fonds Éditions du Noroît, Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke (Sherbrooke).

[10] « Célyne Fortin – Biographie », Les Voix de la poésie, [En ligne], https://lesvoixdelapoesie.ca/lire/poetes/ce lyne-fortin (Page consultée le 25 août 2024).

[11] C. FORTIN, dans Marc‑André GOULET et Richard GIGUÈRE, Entrevue avec René Bonenfant et Célyne Fortin, GRÉLQ, Sherbrooke, 23 août 1996, Manuscrit, p. 4.

[12] Ibid., p. 5.

[13] R. BONENFANT, [Curriculum vitæ], 4 juin 1994, Fonds René Bonenfant, GRÉLQ (Sherbrooke).

[14] R. BONENFANT, dans M.‑A. GOULET et R. GIGUÈRE, loc. cit.

[15] Myriam JETTÉ, « Au commencement des Éditions du Noroît : un recueil conjuguant art et poésie », Histoires littéraires. Revue trimestrielle consacrée aux littératures de langue française des XIXe, XXe et XXIsiècles, vol 25, no 98, avril-mai-juin 2024, p. 69.

[16] C. FORTIN, dans M.‑A. GOULET et R. GIGUÈRE, op. cit., p. 4.

[17] Ibid., p. 6.

[18] Pour obtenir ce chiffre, nous avons recouru à la base de données du GRÉLQ. Voir « Catalogue du Noroît », Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec, [En ligne], https://applis.flsh.usherbrooke.ca/GRELQ/site/categorie/catalogues-editeurs/recherche/s_66cc9bd8c62ba (Page consultée le 26 août 2024).

[19] Nathalie WATTEYNE et Mélanie BEAUCHEMIN, « L’édition de poésie », Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle. Volume III : La bataille du livre, 1960‑2000, sous la direction de Jacques Michon, Montréal, Fides, 2010, p. 194.

[20] Ibid., p. 191.

[21] Clément SAINT-GERMAIN, [Lettre adressée aux Éditions du Noroît], 17 décembre 1981, Fonds Éditions du Noroît, Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke (Sherbrooke).

[22] M. BEAUCHEMIN, Histoire de la maison, GRÉLQ, Sherbrooke, 30 octobre 2003, Manuscrit, p. 9.

[23] C. FORTIN, dans René BONENFANT et Paul Chanel MALENFANT, « Le Noroît : vingt ans de souffle. Entrevue avec Célyne Fortin et René Bonenfant », Urgences, [En ligne], no 33, octobre 1991, p. 116, https://www.erudit.org/fr/revues/urces/1991-n33-urces652/025674ar.pdf (Page consultée le 17 août 2024).

[24] R. BONENFANT, dans M.‑A. GOULET et R. GIGUÈRE, op. cit., p. 7.

[25] Ibid.

[26] R. BONENFANT, dans R. BONENFANT et P. C. MALENFANT, op. cit., p. 112.

[27] C. FORTIN, « Le pourquoi d’une jeune maison d’édition », Le Devoir, 30 octobre 1971, p. 28.

[28] De 1991 à 1999, Paul Bélanger et Hélène Dorion assurent la direction littéraire de la maison. À partir de 2000, Bélanger poursuit seul l’aventure. Entre 2010 et 2019, il fait équipe avec l’éditeur Patrick Lafontaine pour faire paraître les titres de la maison. Lorsque Bélanger quitte le Noroît en 2021, ce sont Mélissa Labonté et Charlotte Francoeur qui prennent les commandes de l’entreprise. Voir « Mission », Le Noroît, [En ligne], https://lenoroit.com/mission-historique/ (Page consultée le 25 août 2024).

[29] R. BONENFANT, dans R. BONENFANT et P. C. MALENFANT, op. cit., p. 114.

[30] Non seulement la maison publiera des recueils de poésie, mais aussi des essais.

[31] Récemment, les premier et troisième dépôts ont été transférés au Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke. En ce qui concerne le deuxième dépôt, il est encore au GRÉLQ.