Le Promeneur | Fonds Le Promeneur

  • Date(s) : 1981-
  • Lieu : IMEC
  • Cote : LPM

Description physique

56 boîtes d’archives

Description du contenu

Le fonds se compose de dossiers éditoriaux assortis de manuscrits et d’une abondante correspondance, de dossiers de fabrication avec épreuves, maquettes, documents et iconographies. La presse y est aussi très présente. On trouve également les archives professionnelles (dossiers éditoriaux, de presse et de comptabilité) de Patrick Mauriès qui dirigea la branche française de la maison d’édition anglaise Thames & Hudson. La revue Le Promeneur du n° 1 (1981) au n° 64 (1989) est par ailleurs conservée à l’IMEC.


Remarque : Dans le monde éditorial contemporain, Le Promeneur, qui fut tour à tour, une revue, une maison d’édition et une collection, se présente d’abord comme une déambulation à travers l’héritage des écrits littéraires oubliés : ‘Repêcher, ce n’est pas se tourner vers le passé, c’est mettre au présent des choses sur lesquelles on est passé’. Elle offre en contrepoint une ligne graphique moderne, élégante et dépouillée, conçue par le designer Pier Luigi Cerri. C’est en 1981 que Patrick Mauriès fonde la revue Le Promeneur dans l’esprit des gazettes littéraires du XVIIIe siècle, où se manifeste un intérêt particulier pour les arts et la philosophie. En 1988, Le Promeneur devient une maison d’édition à part entière au sein du groupe Quai Voltaire. A partir de 1991, elle intègre le groupe Gallimard en tant que collection. Singulière dans le monde de l’édition, la politique éditoriale du Promeneur est toujours restée fidèle à son ambition originelle : publier des ouvrages rares ou érudits, des curiosités littéraires, des ‘marginalités’, refuge pour des œuvres délaissées, transgressives ou en retrait. Lieu de redécouverte, elle publie les oeuvres de Pierre Herbart ou de Louise de Vilmorin, s’ouvre à des auteurs contemporains tels que Gérard Macé ou François Sentein et accueille dans ses diverses sous-collections, la ‘Bibliothèque des libertins érudits’ ou le ‘Cabinet des lettrés’, avec une prédilection marquée pour le domaine anglo-saxon (Peter Ackroyd, Thomas de Quincey) ou italien (Palazzeschi, Giovanni Comisso, Alberto Savinio).

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