La Librairie Fabre | Fonds Édouard-Raymond Fabre

  • Date(s) : 1806-1851
  • Lieu : BAnQ - Québec
  • Cote : P851

Description physique

0.8 mètre de documents textuels

Description du contenu

La librairie de Fabre à Montréal porte le nom de Librairie française de 1823 à 1828. En 1828, il s’associe avec l’imprimeur Louis Perrault, son beau-frère. L’entreprise devient alors la Librairie Fabre et Perrault, mais les associés rompent en 1835 et le commerce reprend son nom d’origine. En 1844, Fabre s’associe de nouveau, cette fois-ci avec son neveu Jean-Adolphe Gravel. Cette association perdure jusqu’au décès de Fabre, sous la raison sociale de Librairie Fabre et Gravel. La librairie agit également à titre d’éditeur pour 49 publications entre 1827 et 1854. Le fonds Édouard-Raymond Fabre comprend quatre séries : 1 – 131 lettres de clients reçues au cours des années 1829-1831, 2 – La correspondance échangée entre la Maison E.-R. Fabre & Cie et l’éditeur-libraire Gaume et Frères à Paris, concernant l’achat de livres vers la même époque. 23 lettres. 3 – Onze papiers divers classés par ordre chronologique de 1815 à 1821 et une vingtaine de pièces non classées, s’étendant de 1806 à 1827. 4 – Deux cahiers de 28cm x 21, reliés en simili-cuir rouge, contenant des copies de lettres dactylographiées. Le cahier No 1 comprend 146 lettres d’Édouard-Raymond Fabre à sa famille et couvre les années 1843-1851 (223 pages). Le cahier No 2 comprend 64 lettres de Charles-Ovide Perrault à son beau-frère, Édouard-Raymond Fabre, pendant les années 1835-1836 (159 pages) Les documents manuscrits sont des originaux. Ce sont parfois des brouillons de lettres ou de simples billets confiés à des messagers. Toute la correspondance de clients est adressée à M. Édouard-Raymond Fabre ou à son associé M. Louis Perrault. Cette collection offre un réel intérêt historique en raison du rôle important joué par la famille Fabre dans l’histoire canadienne du 19e siècle. Les lettres d’Édouard-Raymond Fabre renseignent sur une partie de la littérature religieuse et scolaire qui entrait au pays à cette époque, et sur la concurrence entre libraires, spécialement avec Hector Bossange, retourné à Paris. On sait que la librairie Fabre a succédé, en 1823, à celle qu’Hector Bossange fonda à Montréal en 1815; et que M. Fabre a mérité d’être désigné comme le premier libraire montréalais de langue française. On retrouve également des copies de lettres de Fabre à sa famille et de lettres de Charles-Ovide Perrault relatives à la vie politique à Québec, notamment les relations de Louis-Joseph Papineau avec le Parti des bureaucrates et le gouverneur Gosford. A l’intérieur des deux premières séries, chaque lettre est classée selon l’ordre alphabétique d’auteur et comporte une brève analyse du contenu. Les papiers des séries 3 et 4 sont classés par ordre chronologique. Il en est de même des lettres de la quatrième partie de l’inventaire.


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