Jules et Edouard Fick Imprimeurs | Fonds Jules et Edouard Fick

  • Date(s) : 1847-1892
  • Lieu : Bibliothèque de Genève (BCU)
  • Cote : CH BGE Ms. fr. 9073, inventaire : Catalogue dactylographié 54, f. 125-136

Description physique

Pièces isolées

Description du contenu

Correspondance reçue.


Remarque : Jules-Pierre-Guillaume Fick (Genève, 1808-1877) et son fils Edouard (Genève, 1834-1886, docteur en philosophie et docteur en droit), imprimeurs genevois, ont dirigé la typographie fondée par Guillaume Fick (1781-1839), né à Berlin. La maison Fick remonte, par une suite non interrompue d'imprimeurs, aux De Tournes, arrivés à Genève en1585 de Lyon, qui absorbèrent la maison des frères Chouet, acheteurs du fond de Paul Estienne. Gustave Revillod (1817-1890), mécène passionné pour les chefs-d'œuvres typographiques de la Renaissance, publia, par leurs soins, les œuvres de Bonivard, de Fromment et d'autres ouvrages anciens et modernes, imprimés sur papier de luxe en caractères elzéviriens. On doit également à cette maison de nombreuses éditions princeps ("Poésies d'Etienne Gide", "Complainte et Cantique de l'Eglise fidèle", etc.) ainsi que des publications tirées à petit nombre d'exemplaires ("Gros et menus propos du peintre Hornung", etc.) et l'inauguration, en 1859, des reproductions fac-simile. Fort de ses compétences en droit, Edouard Fick promut en outre l'édition d'ouvrages et de thèses relatives au droit. En 1879, il encouragea son ami Louis Vaucher à fonder la Semaine judiciaire, dirigée, à partir de 1882, par son frère Gustave Fick, Docteur en droit. Ce dernier, décédé en 1891, laissa l'imprimerie à son neveu Gustave Latour, auquel succéda, en 1891, son frère Edouard. L'imprimerie passa ensuite aux mains de Albert Choisy et, en 1893, dans celles de Maurice Reymond, avant d'être rachetée par la Société Anonyme "Atar". Notice rédigée par Irène Scariati.

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